Je ne peux que vous dire que le temps passe vite et vous le savez mieux que moi!
Dans moins d'un mois, je serai de retour en France après avoir vécu 2 ans de mission à Madagascar.
A
mon départ en avril 2012, j'avais eu deux types de remarques : "Deux
ans, tu pars deux ans!" et "Mais, tu verras, cela va passer vite!"
Oui,
les choses se précisent comme qui dirait! J'ai à présent mon billet
d'avion pour le vendredi 18 avril. Je voyagerai toute la journée pour
arriver le soir chez mes parents dans mon Haut-Doubs natal à la veille
de Pâques!
Je
vous avoue que les sentiments sont mélangés. Cette perspective de
retour me met en joie à l'idée de revoir ma famille, mes amis, mes
proches après 16 mois d'absence. Je ne sais pas
comment les choses vont se passer en moi et autour de moi. Mais, je me
dis, on verra, cela ne sert à rien d'imaginer quoi que ce soit, je
m'adapterai bien au moment voulu comme à Madagascar! Et, d'un autre côté, je commence à avoir le coeur qui me serre à certains moments quand je me rends compte que je vais devoir quitter toutes les personnes qui font partie de mon entourage avec qui j'ai crée des liens.
Je
suis face à une dernière ligne droite où il faut commencer à se
détacher. A Asmae, on nous demande d'entamer une phase de détachement 3 à
4 mois avant notre fin de mission. Cette phase a débuté début janvier
avec des rencontres 1 fois par mois au lieu de 3 fois avec les
animateurs sociaux sur le terrain pour la formation individuelle. Quelle
évolution quand je les revois au bout d'un mois. Ils se sentent
davantage professionnels, ont envie de changer des choses dans leur
pratique car ils ont de nouvelles idées et quelle autonomie développée!
En parallèle, nous avons également programmé des MER chaque semaine jusqu'à mi-février pour créer des outils de travail ensemble qui leur seront utiles dans leur pratique (exemple : fiche d'identification familiale, enquête sociale, rapport social...). Ces temps de réalisation ensemble furent productifs et très riches. Les animateurs sociaux ont hâte de les utiliser sur le terrain. Ils ont encore plein d'autres idées et ont envie de continuer ensemble la réflexion.
De plus, pour la fin de ma mission, je dois rendre deux écrits. Un sur le retour de mon expérience et exposant ma démarche pendant ces 2 ans de formation sur le terrain pour Asmae. Et, un autre à destination des partenaires faisant état des outils de travail réalisés ensemble.
En parallèle, nous avons également programmé des MER chaque semaine jusqu'à mi-février pour créer des outils de travail ensemble qui leur seront utiles dans leur pratique (exemple : fiche d'identification familiale, enquête sociale, rapport social...). Ces temps de réalisation ensemble furent productifs et très riches. Les animateurs sociaux ont hâte de les utiliser sur le terrain. Ils ont encore plein d'autres idées et ont envie de continuer ensemble la réflexion.
De plus, pour la fin de ma mission, je dois rendre deux écrits. Un sur le retour de mon expérience et exposant ma démarche pendant ces 2 ans de formation sur le terrain pour Asmae. Et, un autre à destination des partenaires faisant état des outils de travail réalisés ensemble.
Bref,
comme vous le constatez, j'ai encore du pain sur la planche avant mon
retour parmi vous. J'ai tout de même pris du retard à cause de nouveaux
soucis santé qui m'ont bien affaibli de début décembre à début février.
Ce serait long à vous expliquer mais principalement les soucis ont été
d'ordres intestinaux. Cela a mis du temps à partir, avec des hauts et des
bas. La prise d'antibiotiques a fragilisé ma flore intestinale. J'ai du
engagé un régime adapté afin de reconstituer cette flore avec des
probiotiques naturels et en comprimé. En fait, à présent, je suis
obligée de tout contrôler mon alimentation et je mange de moins en moins
à l'extérieur. A mon avis, c'est plus sûr! J'ai donc mis du temps à
retrouver un minimum d'énergie mais je me sens mieux depuis un mois.
Mais, il y a eu des étapes, où le moral a été affecté. Mon corps lâchait
mais ma tête voulait continuer cette mission car au fond de moi, je
veux vraiment aller jusqu'au bout.
Mon père m'a tout de même dit un jour sur Skype, "bon, maintenant, ça suffit, il est temps que tu rentres parmi nous!" Il a raison mais je pense qu'il faudra du temps pour résorber ces soucis de santé car au retour en France, il faudra que je me réhabitue à une alimentation occidentale.
Mon père m'a tout de même dit un jour sur Skype, "bon, maintenant, ça suffit, il est temps que tu rentres parmi nous!" Il a raison mais je pense qu'il faudra du temps pour résorber ces soucis de santé car au retour en France, il faudra que je me réhabitue à une alimentation occidentale.
Quand la santé n'est pas au beau fixe, on en mesure sa richesse et la nécessité de profiter de l'instant présent, des gens qui nous entourent. Cela me fait penser à ma tante, Rolande, qui nous a quitté si rapidement en ce 29 janvier des suites d'une leucémie. La vie est là, profitons-en pleinement. Ce décès à distance fut difficile à vivre. Mes pensées ont traversé les frontières et encore aujourd'hui vers mon oncle (frère de mon père) et ma cousine, mon cousin, leurs conjoints et leurs enfants. Ce fut une nouvelle étape à vivre loin des miens. Mais, je savais que toute la famille MONNET était réunie autour d'eux pour les soutenir et vivre cette étape ensemble. En soutien à ma famille, voici une photo pleine de lumière et d'espérance...
Pour
changer de sujet et vous faire un peu rêver, je vais vous raconter
comme promis les vacances passées avec mes parents dans le nord de
Madagascar. Je laisse dans un premier temps la parole à ma maman :
"En ce jeudi matin 24 octobre, nous arrivons à
l’aéroport de Tana où notre fille est là depuis quelques heures à nous
attendre : la joie des retrouvailles, une émotion intense, les larmes de bonheur… Puis à bord d’un taxi c'est la route vers son quartier, le
spectacle de la rue nous laisse sans voix. Une circulation
intense, une cacophonie de klaxons, pas de code de la route : on laisse
passer avec le sourire!... Des étals à même le trottoir tout au long des
rues, partout des gens en mouvement. Les uns tirant des charrettes à
même les
bras, pieds nus, d’autres charrettes tirées par des zébus chargées de
bois, de
végétaux, tout ce monde s’active dans la circulation. Le paysage défile :
de pauvres habitations la plupart sans eau ni électricité, des bidons
jaunes
entassés pour transporter l’eau et puis au détour d’une rue une
rizière, la campagne à la ville, la ville à la campagne. C’est Tana
une ville incroyable celle de tous les contrastes, une ville où la
pauvreté est
une image douloureuse pour le touriste qui débarque. Et malgré l’émotion
et la
tristesse qui nous submergent, nous sommes heureux d’être là, près de
notre
fille, de nous laisser guider pour quelques jours dans son quotidien à
la
rencontre du peuple Malgache qu’elle connaît déjà si bien et qui l’a
adoptée. Témoin : les gens de son quartier avec qui elle a tissé des
liens et les
petits qui l’appellent « Tati Aude ».
Nous
voilà donc partis un dimanche matin très tôt pour l'aéroport et prendre
l'avion via Diego. Un peu plus d'une heure de vol au lieu de 24h en
taxi-brousse. Je vous avoue que cela m'a changé et fait du bien de
voyager un peu plus confortablement! Nous arrivons en fin de matinée où
le soleil brille et où Mr Doudou, chauffeur de taxi (petite précision, à
Diego, tous les taxis sont jaunes) nous accueille et nous amène à notre
hôtel. En ce dimanche, nous profitons de nous balader dans cette ville
bien tranquille et de manger face à la mer.
Diego est une ville de 80 000 habitants, 3ème port de l'île après Tamatave et Majunga, capitale du nord de Madagascar et ancienne garnison française. Plus que dans toute autre ville malgache, la trace des bâtiments et des installations de l'ancien colonisateur procure un sentiment d'abandon presque fantomatique.
Diego est une ville de 80 000 habitants, 3ème port de l'île après Tamatave et Majunga, capitale du nord de Madagascar et ancienne garnison française. Plus que dans toute autre ville malgache, la trace des bâtiments et des installations de l'ancien colonisateur procure un sentiment d'abandon presque fantomatique.
Mais,
nous avons trouvé que cette ville avait un certain charme. Sa vue sur
la baie, 2ème plus grande baie du monde après Rio est une beauté que
l'on ne se lasse pas de regarder.
Pour
le lendemain, nous organisons notre excursion avec la location d'un 4X4
afin de découvrir les 3 baies : de Sakalava, des Pigeons et des Dunes
et, le phare Cap Miné. Un paysage magnifique, des plages de rêve, des
couleurs d'un bleu turquoise, à couper le souffle ; je vous laisse
découvrir :
Nous
mangeons en bord de mer, à Ramena et commençons notre dégustation de
poisson en tout genre. Un délice tout au long du séjour...
Le
lendemain, nous organisons notre transfert dans ce même village où nous
y resterons 4 jours pour nous y reposer. Un village de pêcheurs au bout
du monde plein d'authenticité, de lenteur et de traditions.
C'est avec émerveillement que nous avons découvert en fin de journée
comment s'organise la pêche entre ces habitants. Une belle mise en scène
où chacun a un rôle à jouer, un poste à tenir. Des gens qui courent,
sifflent, donnent des ordres, marchent dans l'eau, tirent le filet et
qui ont tous comme objectif recueillir le poisson pêché. Un spectacle de toute beauté...
Nous profitons d'organiser notre excursion à la mer d'émeraude en bateau. Le beau temps n'était pas au rendez-vous ce qui ne nous a pas permis de découvrir sous son meilleur jour la beauté de cette mer d'émeraude. Mais, nous avons passé une agréable journée en rencontrant des voyageurs venus de Belgique et d'Angleterre. Et, nous avons eu la chance de manger du poisson délicieux, du crabe en sauce et des bananes cuites sur la braise avec un carré de chocolat fondant à l'intérieur et tout cela au bord de la plage...
Le samedi 2 novembre, nous faisons un transfert en 4X4 de Ramena à la réserve spéciale de l'Ankarana avec notre chauffeur Patrick. Sur notre route, nous en profitons pour visiter les Tsingy rouges. Un spectacle extraordinaire de canyons où se trouvent ces formations du nom de Tsingy d'une couleur qui oscille du brun-crème à l'ocre. Ils sont constitués de latérite sculptée au fil du temps par l'érosion jusqu'à leur donner des formes fantasmagoriques.
Nous finissons notre journée par une petite visite de la réserve de l'Ankarana à la découverte de la faune et de la flore et bien sûr des lémuriens!
Nous profitons d'organiser notre excursion à la mer d'émeraude en bateau. Le beau temps n'était pas au rendez-vous ce qui ne nous a pas permis de découvrir sous son meilleur jour la beauté de cette mer d'émeraude. Mais, nous avons passé une agréable journée en rencontrant des voyageurs venus de Belgique et d'Angleterre. Et, nous avons eu la chance de manger du poisson délicieux, du crabe en sauce et des bananes cuites sur la braise avec un carré de chocolat fondant à l'intérieur et tout cela au bord de la plage...
Le samedi 2 novembre, nous faisons un transfert en 4X4 de Ramena à la réserve spéciale de l'Ankarana avec notre chauffeur Patrick. Sur notre route, nous en profitons pour visiter les Tsingy rouges. Un spectacle extraordinaire de canyons où se trouvent ces formations du nom de Tsingy d'une couleur qui oscille du brun-crème à l'ocre. Ils sont constitués de latérite sculptée au fil du temps par l'érosion jusqu'à leur donner des formes fantasmagoriques.
Nous finissons notre journée par une petite visite de la réserve de l'Ankarana à la découverte de la faune et de la flore et bien sûr des lémuriens!
Le
lendemain, nous repartons en 4X4 pour rejoindre l'embarcadère à Ankify afin de
nous rendre sur l'île de Nosy Be qui signifie "grande île". Sur la route, nous découvrons un beau
paysage avec les manguiers en pleine maturation, les arbres du voyageur
et à raphia. Nous avons la possibilité de nous arrêter chez un
producteur de vanille, de cacao, d'épices, d'ananas et de jaque... Une
belle découverte d'aliments si exotiques! Le transfert en bateau se fait de façon rapide
pour arriver à Hell-Ville, capitale de Nosy Be. Nous séjournerons à Ambatoloaka à l'hôtel Clair de Lune jusqu'à la fin de notre séjour.
A
partir de ce moment là, nous allons vivre des moments de
farniente, de découverte de l'île et celles alentours en s'adaptant à la température ambiante car il fait très chaud! Nous séjournons dans un très joli bungalow à proximité d'un
jardin magnifique et d'une piscine.
Nosy-Be est un lieu très touristique à Madagascar où les gens sont très accueillants et souriants. Il y règne une ambiance tranquille et paisible. Ce lieu peut être très critiqué par l'existence d'un tourisme sexuel apparent surtout la nuit, où l'ambiance est bien particulière. Nosy-Be est bien souvent le point de chute du vieux vahaza (étranger) en quête d'une belle jeune femme, le temps d'un séjour ou pour vivre avec elle jusqu'à la fin de ses jours. Cela fait partie d'une réalité liée à la pauvreté, à la crise d'un pays sous-développé.
Nosy-Be est un lieu très touristique à Madagascar où les gens sont très accueillants et souriants. Il y règne une ambiance tranquille et paisible. Ce lieu peut être très critiqué par l'existence d'un tourisme sexuel apparent surtout la nuit, où l'ambiance est bien particulière. Nosy-Be est bien souvent le point de chute du vieux vahaza (étranger) en quête d'une belle jeune femme, le temps d'un séjour ou pour vivre avec elle jusqu'à la fin de ses jours. Cela fait partie d'une réalité liée à la pauvreté, à la crise d'un pays sous-développé.
A part cette réalité, les îles environnantes Nosy Be sont d'une pure beauté avec une mer d'un bleu limpide et des fonds marins extraordinaires. Nous avons visité avec mes parents Nosy-Komba et Nosy-Tanikely. Deux îles magnifiques où pour la première, on y trouve des brodeuses qui exposent leurs nappes pendues en plein vent. Il existe également un artisanat exceptionnel : sculptures en bois, toiles, peintures... C'est sur cette île que mes parents ont réellement fait connaissance avec nos amis les lémuriens et notre amie la tortue prénommée Caroline!
La deuxième île, Nosy-Tanikely, "île de la Petite Terre" a été ma préférée car j'ai pu faire un peu de plongée simplement avec un masque, un tuba et des palmes. C'est là que la barrière de corail est la plus riche et que les eaux sont les plus lumineuses. J'ai eu la chance de voir des tortues de mer et de nager avec une d'entre elle, une expérience inoubliable...
J'ai fait une excursion seule sur l'île de Nosy Sakatia. Cette île m'a beaucoup plu, où le charme de la lenteur vous envahit et où le sourire des habitants et des enfants vous rempli le coeur.
Nosy-Tanikely
La deuxième île, Nosy-Tanikely, "île de la Petite Terre" a été ma préférée car j'ai pu faire un peu de plongée simplement avec un masque, un tuba et des palmes. C'est là que la barrière de corail est la plus riche et que les eaux sont les plus lumineuses. J'ai eu la chance de voir des tortues de mer et de nager avec une d'entre elle, une expérience inoubliable...
Le séjour s'est terminé tranquillement et nous sommes rentrés le vendredi 8 novembre au soir en direction de Tana. Pour la fin du séjour, je laisse à nouveau la parole à ma maman :
"Au
retour, nous nous rendons le dimanche sur les hauteurs de Tana pour assister à
le messe du Père Pedro, il y a une foule incroyable : 6 à 7 000
personnes dans l’immense stade de Manantenasoa, c’est plein à craquer. Là, nous
vivons un grand moment d’émotion devant les chants et danses des adultes et
des enfants.
Le Père Pedro est originaire d’Argentine, région de Buenos Aires. Il
a fondé à Madagascar l’association AKAMASOA « les bons amis en
malgache » pour combattre la pauvreté et œuvre sur le terrain depuis plus
de 25 ans. Il a fait construire 26 000 maisons, un village entier aux toits
blancs que nous avons pu apercevoir.
Les
jours suivants sont consacrés à la visite des 3 centres partenaires d’ASMAE
pour lesquels Aude travaille. A chaque fois, nous sommes attendus et accueillis
chaleureusement. Ce sont des moments de découvertes et de partages intenses
particulièrement à MANDA où leurs projets de développement dans le prolongement
de leur enseignement nous amènent à y réfléchir ensemble pour dans un proche
avenir, trouver de l’aide et des solutions.
Voilà notre séjour se termine, en résumé, nous avons rencontrés des gens courageux et accueillants, des gens dans le besoin mais avec leur propre richesse : celle du cœur. Nous avons découverts des paysages magnifiques, admirés les fleurs de cette belle île : flamboyants et jacarandas étaient en pleine floraison.
Merci
à notre fille sans laquelle nous n’aurions pu faire ce beau voyage et, nous lui
redisons notre fierté et admiration devant son engagement. Et, pour reprendre
l’expression favorite de mon mari tout au long de notre séjour : « çà
il fallait quand même le vivre ! »
Flamboyant près de Diego et jacaranda à Tana
Je pense que cet article sera le dernier avant mon retour. Je prendrai le temps en rentrant d'écrire la fin de mon aventure. Je vous donne tout de même quelques nouvelles en vrac :
- J'ai passé de superbes moments avec Laetitia lors de sa venue à Madagascar du 31 décembre au 16 janvier. Nous avons fait un circuit immergé dans le rythme malgache sur la route du sud-est de Tana à Ambositra, à Fianarintsoa, à Manakara, à Ranomafana, à Antsirabe. Tout ce trajet en taxi-brousse, en train et en voiture. Quel périple que je vous raconterai prochainement!
- La météo a fait des siennes au mois de janvier et février. Nous avons eu souvent un temps gris, qui ne se levait pas avec une pluie fine comme un "crachin parisien"! Cela était souvent dû au fait de la présence de cyclones sur les côtes et nous avions la "queue"! Mais, le soleil est revenu depuis bientôt 15 jours et on peut enfin remettre les robes d'été!
- Madagascar a enfin un président élu depuis le 25 janvier, c'est Mr Hery RAJAONARIMAMPIANINA. Mais, ses ministres ne sont pas encore tous nommés. Cela se fait lentement mais sûrement comme on est dans le pays du mora-mora!
Je vais m'arrêter là et vous dire à bientôt pour se voir en direct, échanger, partager nos vies depuis 2 ans dans ces 2 continents différents mais je suis persuadée que chacun aura vécu des choses là où on vit...
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