Je pense que vous attendiez
tous ce nouvel article avec impatience. Le dernier date du mois de
novembre, beaucoup de choses à raconter…
Tout d’abord, mes vacances
passées en France du 23 décembre 2012 au 11 janvier 2013.
De belles
retrouvailles sous le signe de la famille, de l’amitié, du partage, du bonheur
d’être ensemble et de fêter Noël et Nouvel An!
De nouveau, je vous remercie tous
pour tous ces moments précieux passés avec vous, votre accueil, vos sourires, votre écoute, nos échanges et votre présence.
Je savais que je n’allais pas pouvoir voir tout le monde, je m’y étais préparée. Sincèrement, je suis désolée pour ceux que je n’ai pas pu voir, vraiment le cœur y était...
Je savais que je n’allais pas pouvoir voir tout le monde, je m’y étais préparée. Sincèrement, je suis désolée pour ceux que je n’ai pas pu voir, vraiment le cœur y était...
Je suis repartie à Mada, le cœur serré de vous quitter mais avec l’envie de poursuivre ma mission à
Tana. Pendant mon séjour, j’ai réalisé que ma vie était bien ici et que je
m’étais attachée au peuple malgache.
Comme je rentrerai en France à la
fin de ma mission soit à partir de mai 2014, vous avez
donc le temps de faire un tour au bout du monde!
Alors, si vous avez envie de venir me rendre visite et de voyager par la même occasion, vous êtes les bienvenus! Je serai très heureuse de vous accueillir chez moi, de vous faire découvrir mon quotidien et cette île magnifique qui vaut le détour.
Alors, si vous avez envie de venir me rendre visite et de voyager par la même occasion, vous êtes les bienvenus! Je serai très heureuse de vous accueillir chez moi, de vous faire découvrir mon quotidien et cette île magnifique qui vaut le détour.
Mon retour à Mada s’est plutôt
bien passé. J’étais contente de rentrer car je savais que des personnes
m’attendaient : mes collègues, les partenaires avec qui je travaille, mes
amis, mes colocs.
Et surtout, je suis partie
avec le souhait de profiter de cette vie qui s’offre à moi, la chance de vivre
à l’étranger et d’œuvrer dans un projet de solidarité avec Asmae!
Je suis également revenue avec
l’envie de m’efforcer à poser un regard différent sur ma vie à Mada : la
misère, la pauvreté, mon intégration, l’interculturalité, la différence…
Je me rend compte que c'est le contact avec les enfants, leur sourire qui me font vibrer et avancer.
Je me rend compte que c'est le contact avec les enfants, leur sourire qui me font vibrer et avancer.
Une photo prise avec Sarobidy à la sortie parents-enfants le 25 avril avec Kozama Eveil
Je côtoie de dures réalités au quotidien mais je poursuis mon chemin, ma mission pour Asmae qui devient de plus en plus passionnante.
Effectivement, dès mon arrivée au travail, le
rythme s’est accéléré avec la préparation des futures mises en réseau (MER)
auprès des partenaires, prévues en janvier et la reprise de la formation
individuelle sur le terrain. Les MER sont des formations que je prépare et
donne à la fois aux directions et aux animateurs sociaux sur la thématique de
l’Accompagnement Familial de 1 à 2 fois par mois. Très rapidement, je me suis rendue compte que cela
me plaisait beaucoup d’organiser ces formations,
de faire des recherches multiples et d’animer un groupe.
Et, quelle richesse dans les échanges et les remarques de ces participants qui interviennent au quotidien auprès de familles et enfants en grande précarité. Ils ont envie d'avancer, de réfléchir à leur action afin d'améliorer la vie des familles déshéritées.
En avril, j'ai organisé deux jours de MER avec un groupe de 15 à 20 personnes réunissant plusieurs acteurs de Tana oeuvrant dans l'accompagnement familial.
Je suis heureuse de commencer à toucher du doigt les raisons et les motivations pour lesquelles je suis partie vivre à l'étranger en tant que volontaire de solidarité avec Asmae. Malgré les conditions de vie difficiles à Tana, ma mission fait le contre-poids. Je prends plaisir à mon action, je me sens utile, à l'aise et dans mon élément.
Et, quelle richesse dans les échanges et les remarques de ces participants qui interviennent au quotidien auprès de familles et enfants en grande précarité. Ils ont envie d'avancer, de réfléchir à leur action afin d'améliorer la vie des familles déshéritées.
En avril, j'ai organisé deux jours de MER avec un groupe de 15 à 20 personnes réunissant plusieurs acteurs de Tana oeuvrant dans l'accompagnement familial.
Je suis heureuse de commencer à toucher du doigt les raisons et les motivations pour lesquelles je suis partie vivre à l'étranger en tant que volontaire de solidarité avec Asmae. Malgré les conditions de vie difficiles à Tana, ma mission fait le contre-poids. Je prends plaisir à mon action, je me sens utile, à l'aise et dans mon élément.
Revenons un peu à mes occupations et d'autres découvertes en dehors de ma mission :
En janvier, les deux week-ends suivants
mon retour furent l’occasion pour moi de fêter mon anniversaire à l’étranger.
La nuit du 19 au 20 janvier,
je l’ai passé en boîte de nuit en dansant sur de la bonne musique et à minuit,
j’ai eu droit à des bisous des amis qui m'accompagnaient!
Et, le week-end suivant, nous nous sommes retrouvés à la maison avec une bonne bouteille de vin jaune du Jura, d’un côte du Rhône, de saucisses de Morteau et de roesti! Toutes ces bonnes choses faisaient partie de ma valise à mon retour de Franche-Comté!
Et, le week-end suivant, nous nous sommes retrouvés à la maison avec une bonne bouteille de vin jaune du Jura, d’un côte du Rhône, de saucisses de Morteau et de roesti! Toutes ces bonnes choses faisaient partie de ma valise à mon retour de Franche-Comté!
Bref, un anniversaire réussi à
Mada avec de fortes pensées et des messages multiples reçus de vous tous de
France ou d'ailleurs. J’en profite pour vous remercier tous une nouvelle fois de
vos délicates attentions.
Certains samedis, je continue à participer aux randonnées organisées sur une journée par l'Office du Tourisme de Tana qui s'appelle Ortana. C'est l'occasion de découvrir les alentours de la ville, la région d'Analamanga :
- 19 janvier : Ambatomanga.
- 9 février : Ikopa, sortie en canoë.
- 16 mars : Ambohimanga, colline sacrée, nouvel an traditionnel malgache.
- 13 avril : Ambatolampy, sortie en train.
- 27 avril : Ambohimarina.
Vraiment, ces sorties en randonnée sont exceptionnelles et me font un bien fou! Elles me permettent de sortir de la ville de Tana, de m'oxygéner, de passer du bon temps avec mes amis et de découvrir la culture malgache. Je mets une priorité à y participer car cela contribue à un équilibre de vie pour moi.
N'oublions pas que je suis issue de la campagne, de la montagne, des sapins, des paysages verts, de l'air pur du Haut-Doubs!
Dès mon retour en janvier, je me suis attelée à la recherche d'un nouveau lieu de vie. Cela faisait quelques mois que le projet mûrissait en moi. J'ai toujours su que la colocation à 4 personnes n'allait pas me convenir dans le temps. Cette expérience de vie pendant 9 mois fut très intéressante et s'est bien passée. Mais, j'aspirais à vivre à mon rythme et à me sentir plus chez moi. Avec Marine, nous avons décider de vivre en colocation à deux et nous avons donc engagé les démarches.
Marine est une amie que j'ai rencontrée au week-end des volontaires en juin 2012 et nous sommes parties ensemble en vacances en août sur l'Ile St Marie. Elle est volontaire du DEFAP (organisme protestant) et enseigne le français dans un collège à Ivatoa. En France, elle est professeur d'histoire. Sa mission a été renouvelée jusqu'en juillet 2014. Je vous présente ma nouvelle colocataire, Marine avec nos propriétaires et leurs deux filles :
Nous avons donc trouvé un logement à l'Alarobia et emménagé le samedi 23 février. C'est un quartier résidentiel malgache. Nous vivons dans un appartement au 1er étage d'une maison où le propriétaire habite au rez-de-chaussée avec sa famille. On s'y sent bien! Nous sommes plus loin du centre ville et avons plus de temps de trajets, mais avons plus la sensation de couper le soir et le week-end ; moins de bruit et de voitures, impression d'être un tout petit peu à la campagne...
Et, nous vivons au rythme des sons du quartier : le coq qui chante le matin, la cloche de la messe qui sonne, les enfants qui jouent dans le quartier, les femmes malgaches qui viennent laver leur linge au bassin, les habitants qui vont chercher leur eau, les chiens qui aboient, les chorales du quartier qui répètent leurs chants...
Voici quelques photos de notre nouveau lieu de vie :
Je pense avoir fait le point de ces 6 derniers mois.
Pour résumer, je vais bien et je me sens bien là où je vis pour l'instant. Dans un an, ma mission sera terminée à Tana mais je commence à me projeter pour la suite, à penser à d'autres projets...
Il y a quelques temps, j'ai eu deux bonnes nouvelles qui ont réchauffé mon coeur : 2 visites annoncées à Mada! Mon amie Aline et son copain Arnaud arriveront fin juin pour 3 semaines et mes parents pour fin octobre pour 3 semaines également. Je vais pouvoir prendre des congés afin de partager mon quotidien et voyager avec eux dans cette grande île. C'est une grande joie de savoir qu'ils seront bientôt là à mes côtés à Madagascar!
Mi-février, j'ai également eu le plaisir d'accueillir le temps d'un jour sur un week-end un cousin et une cousine de mon papa et leur famille. Nous avons été très heureux de partager un moment ensemble avant qu'ils repartent dans le nord de l'île.
J'espère que ce nouvel article vous trouvera tous en forme ainsi que vos familles respectives.
J'ai cru comprendre que l'hiver a été bien rude en France et que le soleil vous a bien manqué!
Je souhaite qu'il revienne en ce temps de printemps et vous donne la pêche!
Prenez soin de vous tous. Je pense bien à vous tous et je vous embrasse bien fort.
Je vous envoie mon sourire accompagné d'un rayon de soleil de Madagascar...
Certains samedis, je continue à participer aux randonnées organisées sur une journée par l'Office du Tourisme de Tana qui s'appelle Ortana. C'est l'occasion de découvrir les alentours de la ville, la région d'Analamanga :
- 19 janvier : Ambatomanga.
- 9 février : Ikopa, sortie en canoë.
- 16 mars : Ambohimanga, colline sacrée, nouvel an traditionnel malgache.
- 13 avril : Ambatolampy, sortie en train.
- 27 avril : Ambohimarina.
Vraiment, ces sorties en randonnée sont exceptionnelles et me font un bien fou! Elles me permettent de sortir de la ville de Tana, de m'oxygéner, de passer du bon temps avec mes amis et de découvrir la culture malgache. Je mets une priorité à y participer car cela contribue à un équilibre de vie pour moi.
N'oublions pas que je suis issue de la campagne, de la montagne, des sapins, des paysages verts, de l'air pur du Haut-Doubs!
Dès mon retour en janvier, je me suis attelée à la recherche d'un nouveau lieu de vie. Cela faisait quelques mois que le projet mûrissait en moi. J'ai toujours su que la colocation à 4 personnes n'allait pas me convenir dans le temps. Cette expérience de vie pendant 9 mois fut très intéressante et s'est bien passée. Mais, j'aspirais à vivre à mon rythme et à me sentir plus chez moi. Avec Marine, nous avons décider de vivre en colocation à deux et nous avons donc engagé les démarches.
Marine est une amie que j'ai rencontrée au week-end des volontaires en juin 2012 et nous sommes parties ensemble en vacances en août sur l'Ile St Marie. Elle est volontaire du DEFAP (organisme protestant) et enseigne le français dans un collège à Ivatoa. En France, elle est professeur d'histoire. Sa mission a été renouvelée jusqu'en juillet 2014. Je vous présente ma nouvelle colocataire, Marine avec nos propriétaires et leurs deux filles :
Nous avons donc trouvé un logement à l'Alarobia et emménagé le samedi 23 février. C'est un quartier résidentiel malgache. Nous vivons dans un appartement au 1er étage d'une maison où le propriétaire habite au rez-de-chaussée avec sa famille. On s'y sent bien! Nous sommes plus loin du centre ville et avons plus de temps de trajets, mais avons plus la sensation de couper le soir et le week-end ; moins de bruit et de voitures, impression d'être un tout petit peu à la campagne...
Et, nous vivons au rythme des sons du quartier : le coq qui chante le matin, la cloche de la messe qui sonne, les enfants qui jouent dans le quartier, les femmes malgaches qui viennent laver leur linge au bassin, les habitants qui vont chercher leur eau, les chiens qui aboient, les chorales du quartier qui répètent leurs chants...
Voici quelques photos de notre nouveau lieu de vie :
La maison jaune de La Poste où nous vivons au 1er étage avec un petit balcon qui fait tout le tour de l'appartement
Notre grand séjour, salon, salle à manger donnant sur une porte vitrée
Notre agréable cuisine américaine couleur anis
Notre salle de bains, WC
Nous n'avons pas de gardien mais une petite grotte en hommage à la Vierge St Marie qui je pense nous protège d'autant plus...
Ma chambre
Notre soirée de crémaillère du 20 avril
Pour résumer, je vais bien et je me sens bien là où je vis pour l'instant. Dans un an, ma mission sera terminée à Tana mais je commence à me projeter pour la suite, à penser à d'autres projets...
Il y a quelques temps, j'ai eu deux bonnes nouvelles qui ont réchauffé mon coeur : 2 visites annoncées à Mada! Mon amie Aline et son copain Arnaud arriveront fin juin pour 3 semaines et mes parents pour fin octobre pour 3 semaines également. Je vais pouvoir prendre des congés afin de partager mon quotidien et voyager avec eux dans cette grande île. C'est une grande joie de savoir qu'ils seront bientôt là à mes côtés à Madagascar!
Mi-février, j'ai également eu le plaisir d'accueillir le temps d'un jour sur un week-end un cousin et une cousine de mon papa et leur famille. Nous avons été très heureux de partager un moment ensemble avant qu'ils repartent dans le nord de l'île.
J'espère que ce nouvel article vous trouvera tous en forme ainsi que vos familles respectives.
J'ai cru comprendre que l'hiver a été bien rude en France et que le soleil vous a bien manqué!
Je souhaite qu'il revienne en ce temps de printemps et vous donne la pêche!
Prenez soin de vous tous. Je pense bien à vous tous et je vous embrasse bien fort.
Je vous envoie mon sourire accompagné d'un rayon de soleil de Madagascar...